Maman Poule

1) Coquilles d’œufs écrasées

Croyez-le ou non, c’est en fait une très bonne chose à donner à vos poules, à condition qu’elles ne ressemblent plus à des œufs !  Écrasez la coquille d’œuf et faites-la cuire au four pendant quelques minutes. Une fois refroidie, vous pouvez leur donner la coquille, qui est une excellente source de calcium et qui a l’avantage de renforcer le grain de leur jabot (qu’elles utilisent comme des « dents » pour broyer leur nourriture).

Attention, s’ils ressemblent encore à des œufs, vous risquez de leur faire prendre la mauvaise habitude de manger des œufs !

2) Les escargots

Un vrai délice, mais un peu dangereux !  Toutes les poules ne mangent pas d’escargots, mais il m’est arrivé qu’une de mes poules attrape un escargot de moyenne taille et l’avale en entier.  Bien entendu, cela suppose que l’oiseau soit en bonne santé et qu’il ait suffisamment de jabot pour mâcher l’escargot.  L’observation quotidienne doit être effectuée partout, mais c’est une excellente raison de vérifier à nouveau un jabot qui semble plein dès le matin.

3) Les grenouilles

Ah les grenouilles, nous sommes en France, n’est-ce pas ?  Si la grenouille malchanceuse n’est pas assez rapide, elle peut se retrouver définitivement hors service dans le ventre d’une poule affamée.  Attendez-vous à de beaux œufs dans les prochains jours !

4) Les mouches

Il est très amusant d’observer ce qui ressemble à la maladie de la poule folle lorsque les poules courent dans tous les sens en regardant en l’air – en y regardant de plus près, elles sont probablement en train de chasser une mouche !  Les poules adorent les protéines volantes et semblent même s’en amuser !  J’espère vraiment que c’est le cas, elles en ont l’air !

5) La viande crue

Certaines personnes ne jurent que par le fait de donner un peu de viande fraîche et crue à leurs oiseaux (mais pas de volaille, car cela pourrait entraîner la propagation de maladies, sans parler du cannabalisme).  Après tout, les poulets sont omnivores, même si on ne les encourage pas à le faire, alors pourquoi pas ?  Il est toutefois recommandé de veiller à ce qu’il ne reste pas de viande après la fin de la journée, afin d’éviter qu’elle ne se détériore et ne rende les oiseaux malades ou qu’elle ne les fasse pourrir.

6) Coquilles d’huîtres broyées

Excellente source de calcium, la coquille d’huître broyée peut également être utilisée comme substitut au gravier ou aux petites particules de sable pour remplacer ce qui a été consommé dans la culture.  Dans cette partie de la France, il est très facile de trouver des coquilles sur la plage – et je suis sûr que nous n’avons pas besoin d’une excuse pour y aller ? Dans le cas contraire, voici un lien utile vers Amazon où vous pouvez procurer très facilement (lien d’affilié qui me permet de continuer ce blog – merci !)

7) Les lézards

Le lézard peu méfiant, s’il a un peu froid le matin, peut voir sa journée s’achever assez brutalement au passage de nos amis à plumes.  Les poules n’ont aucun mal à les avaler en entier s’ils ne sont pas trop gros. 

Je suis certain qu’elles mangeraient des serpents s’ils étaient assez petits !

Cela dit, lorsque nous avons emménagé, nous avons transformé 100 m2 en potager. Les poules se sont promenées dans la terre retournée et nous ont aidés à nous débarrasser de nombreux œufs blancs à coquille molle de la taille d’un œuf de caille que nous avons trouvés dans le sol.  Je pense qu’il s’agissait probablement d’œufs de serpent mais je ne suis pas un expert – ils ne sont pas restés assez longtemps pour être photographiés car ils ont disparu dans l’abîme qu’est le bec de la poule !

8)       Les plumes

Une plume qui traîne peut se retrouver dans le bec de la poule – elle la mange pour augmenter ses propres minéraux.  Si, toutefois, elles mangent des plumes directement sur une poule voisine, prenez garde : le premier goût de sang peut conduire à un désastre en termes de coups de bec, de blessures et, dans le pire des cas, à la mort de la victime.

Si vous avez la malchance d’être confronté à ce problème, séparez d’abord l’agresseur de la victime.  L’idée est d’isoler l’agresseur pour lui faire perdre ses habitudes avant qu’elles ne soient trop ancrées – une fois qu’elle a pris cette mauvaise habitude, il est très difficile de s’en défaire et cela conduit souvent à l’élimination de la poule (à moins qu’elle ne veuille vivre seule, ce qui est contraire à la nature). Voir le point 10.

La victime aura bien sûr besoin d’un traitement soigneux de la blessure.  Dès qu’elle sera rétablie, elle pourra être réintégrée au troupeau.  Veillez à ce que l’agresseur soit ramené bien après la réintégration de la victime.

Remarque : il est prudent de procéder à la réintroduction au crépuscule, comme pour l’introduction de nouveaux oiseaux.  Une observation supplémentaire sera nécessaire les jours suivants.

9) Purée de pommes de terre

Une façon inoffensive et amusante d’utiliser les restes !  Les poules en raffolent et font des dégâts – vous pouvez les voir se nettoyer le bec sur le sol ou sur une branche basse après leur casse-croûte.  Je suis sûr que vous reconnaîtrez ce geste chez les oiseaux sauvages, tels que les pinsons, après qu’ils ont mangé un peu de grain dans une mangeoire que vous avez laissée traîner.

Comme pour toute nourriture, veillez à ce qu’il n’y en ait plus avant qu’ils aillent se coucher pour éviter les rats et autres invités indésirables.

10) Entre eux

Malheureusement, dans les cas extrêmes et si elles ne sont pas traitées, les volailles cannibales finissent par manger leur victime.  Le sang rouge vif attire leur attention – visuellement et par l’odeur.  Il est vivement conseillé de détruire les cannibales, car ils peuvent inciter les autres à faire de même.

En revanche, il est tout à fait possible de tenter les « lunettes » qui se mettent sur le bec de l’aggresseur. Si le poulet ne peut pas voir devant lui, il ne peut pas blesser ses camarades. Attention : à surveiller et procéder avec caution – il faudrait laisser les lunettes pour quelques semaines au minimum pour qu’il oublie cet habitude. Je vous invite à consulter l’article « Plaies de picage » pour plus d’informations.