Comment protéger les poules de votre poulailler des renards ?
Avoir des poules ne s’improvisent et il y a des aménagements indispensables pour éviter que les renards ne s’en prennent à votre poulailler.

Les poules ont le vent en poupe. Nous sommes de plus en plus nombreux à se lancer dans l’élevage de ces animaux domestiques pas comme les autres. Mais nous les propriétaires doivent se méfier des prédateurs et notamment des renards.
Heureusement, il existe certaines astuces simples à mettre en place pour protéger nos poulaillers.
La solution idéale est d’investir dans un enclos anti-renard comme ceux proposés par des fabricants spécialisés. Ils sont entièrement grillagés et sécurisés et existent en différentes superficies. Enfin, au rayon de la prévention, il est essentiel de retirer la nourriture de votre poulailler pendant la nuit. En effet, celle-ci attire les rongeurs qui vont eux-mêmes attirer les prédateurs qui finissent par s’en prendre aux poules.
L’inconvénient de cette situation est clairement la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous élèvent des poules : les voir se promener dans le jardin. Il est très frustrant d’avoir un grand jardin et de ne pas permettre aux poules de se promener et d’aller chercher de délicieuses friandises sous une feuille, de dévaliser le potager ou même de prendre un bon bain de poussière avec les fleurs.
D’autres solutions dont j’ai entendu parler consistent à demander au mari de faire pipi autour de l’enclos des poules pour dissuader le renard, à laisser des excréments de chien à proximité et à installer des caméras anti-prédateurs. À mon avis, il s’agit là de solutions relativement passives qui peuvent fonctionner ou non – essayez-les et tenez-moi au courant de vos résultats !
Une idée qui sort du lot est la clôture électrique combinée à l’enfoncement du grillage épais de petit calibre dans le sol sur 50 cm ou plus.

Enfin, une solution qui échappe à notre contrôle direct est la lutte contre les nuisibles. Les renards sont opportunistes et lorsqu’une zone est saturée de renards, nous devons prendre le contrôle avant que la nature ne le fasse.

Le lapin est un parfait exemple de la façon dont la nature gère le surplus d’une espèce : la myxomatose sévit lorsque les lapins sont nombreux dans une région. Une maladie horrible qui détruit de nombreux terriers, provoquant la cécité, la maladie et finalement la mort. Ne vaut-il pas mieux contrôler leur nombre en les chassant et en prélevant ceux que les renards n’attrapent pas ? Une méthode ancienne consiste à chasser « un homme et son chien ». Je connais plusieurs personnes qui chassent encore pour la table, soit en échangeant quelques lapins contre une pinte dans un pub, soit en les ramenant à la maison pour les cuisiner pour le dîner. Rien n’est gaspillé.

Je sais que c’est un sujet très sensible pour beaucoup, mais je vais m’exprimer : la lutte contre les nuisibles est malheureusement nécessaire lorsque le cercle de la vie est déséquilibré.

Les renards n’ont plus de prédateurs naturels au Royaume-Uni ou en France, la nature doit donc trouver un autre moyen de contrôler leur nombre. La réponse est soit nous, soit la maladie. J’espère sincèrement que la plupart d’entre vous seront d’accord avec moi pour dire qu’à long terme, la lutte contre les nuisibles est préférable à la propagation de maladies. Du point de vue de l’aviculteur (et de l’agriculteur), le meilleur renard est l’absence d’un renard.
Ce sont de belles créatures qui jouent un rôle dans la hiérarchie prédateur/proie, mais cette hiérarchie est déséquilibrée, et ce depuis des siècles (au Royaume Uni et en France).

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Une réflexion sur “Prédateurs et proies – le renard”